Dans le poème Une visite de Saint Nicholas de 1823, Clement C. Moore a équipé le Père Noël d’un traineau tiré par huit rennes (1). Traversant le ciel à une vitesse vertigineuse les ruminants artiodactyles aux bois en folie sont à l’origine d’une vraie success-story. Ce trait de génie du poète américain a permis au généreux barbu de s’imposer comme livreur de cadeaux de Noël au niveau international, et sa part du marché est aujourd’hui si grande qu’on frôle une situation de quasi-monopole. Malgré la place importante que les rennes occupent dans l’imaginaire de Noël, ce billet sera consacré au triste sort qu’attend certains de leurs congénères au nord de la Norvège après les fêtes de fin d’année.