Nya Argus, une revue littéraire finlandaise, a demandé pour son dernier numéro à quelques auteurs de nommer leurs ouvrages préférés. Dans le palmarès ainsi constitué, le lecteur curieux peut trouver, à côté de noms comme Joseph Conrad, Georges Perec et Ingeborg Bachmann, Le livre de Job, choisi par Mikael Enckell. L’importance accordée à ce récit biblique n’est pas exceptionnelle. De nombreux auteurs nordiques s’inspirent toujours de l’héritage littéraire de la religion chrétienne, ce qui n’est pas sans poser des problèmes dans l’enseignement en études nordiques à l’université.