« Aujourd’hui, le monde, porté par des inquiétudes environnementales, a les yeux tournés vers l’Arctique et le Groenland : cette attention ne laisse toutefois pas de place aux voix ni aux préoccupations de ceux qui y vivent ». Cette phrase de Daniel Chartier qui se trouve dans la préface qu’il fait du premier roman de Niviak Korneliussen indique à quel point le Groenland a besoin d’être raconté de l’intérieur, alors que les médias étrangers concentrent leurs discours sur la promesse de nouvelles ressources énergétiques.